Premier bilan de l’ouverture du .FR

On l’annonçait comme l’événement de l’année dans les milieux des noms de domaine; l’AFNIC avait quant à elle tout fait pour rassurer son monde quand au bon déroulement technique de la « sunrise » (échelonnement sur plusieurs jours). L’ouverture a bel et bien été à la hauteur des espoirs nourris, si l’on en croit les chiffres officiels et autres communiqués publiés récemment.



Le cheptel des noms de domaine en .fr est en effet passé de 180000 noms environ à 250000, soit une augmentation d’un peu moins de 40%. Le chemin est encore long pour faire du .fr une extension incontournable en France, diront certains. Mais si l’on considère que n’étaient concernés par cette ouverture que les entreprises répertoriées dans les bases de données nationales, cela laisse à présager de bonnes choses pour la seconde phase de cette libéralisation – l’ouverture au grand public – prévue pour début 2005.



Le conseil d’administration de l’AFNIC devrait se réunir à la rentrée 2004 pour faire un bilan de la première phase récemment opérée et décider de l’échéance de sa suite logique, attendue par tous. En effet, certains dénoncent déjà un préférentisme ou tout au moins un manque d’équité, dans la mesure où la France aurait été scindée en deux clans – celui des employeurs et celui des employés – inégaux face à cette libéralisation.



Attention toutefois à ne pas se tromper d’objectif. Le .fr était en effet jusqu’au 11 mai l’une des extensions les plus strictement réglementées au monde et cette première phase d’ouverture est avant tout destinée à protéger les entreprises françaises du cybersquatting. Seulement voilà, si les entreprises sont bien protégées des mauvaises intentions de particuliers, elles restent sensibles aux attaques de leurs concurrentes…ou de chefs d’entreprises bien renseignés.



De tels cas se limitent cependant à de rares exceptions et pour ceux qui ont eu la bonne inspiration d’investir dès les premières heures dans un portefeuille de noms de domaine en .fr, vient s’ajouter la possibilité de parquer ces domaines encore inutilisés afin de les rentabiliser rapidement et efficacement. Plus d’informations sur sedo.com/services/parking.php3